1. |
Intro
00:52
|
|||
2. |
L'escalier
04:39
|
|||
L’escalier
C'est dans pâtisserie dans farine
Que mon ami et ses narines
Oublie qui a des fleurs plus malines
Qu'un pissenlit et ses racines
Pendant que son éponge marine
Dans un breuvage, il imagine
Un orage de feuilles de vigne
C'est mon ami qui s'enracine
C'est le pied lourd et le cœur léger
Que j'suis tombé dans les escaliers
Dans un jardin si profond
Qu'on y cultive le fruit de la friction
Le sel assaisonne l'origine
La sève qui colle les babines
La fièvre déflore ou assassine
Une fleur qui suce loin de ses racines
Je goûte la honte je perds la cime
Et je crache un torrent d'épines
Sur le parfum pourri d'une machine
Qui m’a tordu la racine
C'est le pied lourd et le cœur léger
Que j'suis tombé dans les escaliers
Dans un jardin si profond
Qu'on y cultive le fruit de la friction
Dans un jardin si profond
Qu'on y cultive le fruit de la friction
|
||||
3. |
Misandre et Vésanie
04:32
|
|||
Misandre et Vésanie
Ça faisait des années qu’il voulait tous nous descendre
Jamais il n’aurait osé malgré sa haine, sacré Misandre
Misandre avait bien vu, vu des ses yeux la misère
Et toutes les ombres de la rue partir en tessons de lumière
Parti il y a cent ans en cachant quelques croûtes
D’un passé craquant sous le poids de la route
Mais la route l’avait craché comme on crache les pépins
Des fruits décomposés qui font pousser les chemins
Et quand on lui demandait c’est quoi que tu cherches
Qu’est-ce t’as d’besoin pour te sortir de la dèche
Bien il nous répondait les poings serrés
Il crachait son venin faisant fondre nos souliers
Je cherche une femme, une vraie, une femme qui m’aime
Je cherche une femme qui a du sang dans les veines
Ça faisait des années qu’elle trainait sa folie
Elle s’était rebaptisée on l’appelait maintenant Vésanie
La belle Vésanie avait vu de ses grands yeux de verre
Vu toutes ses années perdues partir en années-lumière
Partie il y a cent ans, suant l’odeur du doute
Partie en laissant des morceaux d’elle sur la route
Mais la route l’avait bouffée comme un serpent vicieux
Qui l’avait avalée avant de se sucer la queue
Et quand on lui demandait, c’est quoi que tu cherches
Qu’est-ce t’as d’besoin pour te sortir de la dèche
Bien elle nous répondait les poings serrés
Elle crachait son venin faisant fondre nos souliers
Je cherche un homme, un vrai, un homme qui m’aime
Je cherche un homme qui a du sang dans les veines
Ça faisait des années qu’ils se cherchaient sans se trouver
Car leurs morceaux sur la chaussée nourrissaient d’autres affamés
Alors c’est en suivant ces dingues tous ces fous et ces fins
Qu’ils se sont retrouvés dans un champ de seringues comme deux aiguilles d’une bail de foin
Alors on leur demande plus ces quoi qu’ils cherchent
Qu’est-ce qui avaient de besoin pour se sortir de la dèche
Car ils répondraient les poings attachés
S’injectant le venin d’un amour fou à lier
Moi j’ai ma femme, une vraie, une femme qui m’aime
Moi j’ai mon homme enfin qui coule dans mes veines
|
||||
4. |
L'écho du vide
04:00
|
|||
L’écho du vide
Un peuple qui n'a pas faim
Un boss qui a pas d'argent
Un voleur sans ses mains
Une matraque pas tachée de sang
Une ville sans armes
Comme une forêt sans arbres
Comme un désert sans sable
Comme un océan sans vague
Un marin sans bateau
Un écrivain sans ses mots
Un soldat sans fusil
Un meurtrier qu’on oublie
Une pute en santé
C'est vide comme son violeur castré
Un automne sans suicide
Une existence sans le vide
Rempli de vide!
Rempli de vide!
Quand j'perds de vue ma folie
Qu'avec ma raison elle s'enfuit
Quand mon bonheur funambule
Crève dans les profondeurs comme la lumière du crépuscule
Dans ma tête et mon être
L'écho du vide résonne
Mon corps et mon cœur
Se remplissent de vide comme
Se remplissent de vide comme
Comme une famille sans chicane
Un enfant sans ses larmes
Un couple sans amour
Un couple de tous les jours
Une bouteille sans son soûlon
Un pétard sans poumon
Une ligne à l'abandon
Comme une aiguille sans poison
Une croix sans croyant
Une science sans patient
Notre future et leurs guerres
Mère Nature sans frontière
Une jeunesse sans rébellion
Un travailleur sans patron
Une retraite sans les rides
Une existence sans le vide
Rempli de vide!
Rempli de vide!
Quand ma folie revient
Avec ma raison su'le même chemin
Quand mon bonheur funambule
Attiré par les hauteurs de l'infini et fabule
Dans ma tête et mon être
L'écho du vide reste présent
Mon corps et mon cœur
L'oublient pour un instant
L'oublient pour un instant
|
||||
5. |
Les étoiles vomissent
03:54
|
|||
Les étoiles vomissent
Bouffon au cul cloué
Acrobate au plancher
Pantin disloqué
Spectateurs assoiffés
Quand dans les machines les magiciens
font disparaître leurs butins
moi je me fonds dans la foule
Dans la faune qui s’écroule
Les étoiles vomissent leur fiel
Sur ce spectacle loin du soleil
À l'heure que tu te réveilles
Elles filent loin du soleil
La musique souhaite sa mort
Elle pleure dans les urinoirs
Un cyclope qui cherche le trouble
Maintenant qu'il voit en double
regarde le clown qui a l'nez en sang
je sais très bien ce qu’il prend
qu'est-ce que je fous dans ce bordel?
Ah oui c'est vrai, j'm'en rappelle
Les étoiles vomissent leur fiel
Sur ce spectacle loin du soleil
À l'heure que tu te réveilles
Elles filent loin du soleil
Quand le ciel tombe sur ma tête cassée
Le casse-tête qui est en morceaux n’a pas fini de se mélanger
Quand je tombe dans le ciel pour fuir le réel
Le réel me rappelle qu’à matin il va me couper les ailes
Heureusement qu’au coin de la rue le marchand de rêve est ponctuel
Je peux chercher cette petite merveille qu’est le sommeil dans une bouteille
Accessible somnifère emprisonné dans le verre
Pour nager allègrement dans l’oasis en oubliant
Qu’à l’heure où tu te réveilles
Elles filent loin du soleil
|
||||
6. |
Eau de javel
03:22
|
|||
Eau de javel
Faut tu j’ta mette dans yeule
Pour que tu sentes mon coeur qui jouit?
Qui crie qui bat qui gicle sa vie
Cette passion de caillots salis
Toutes les couleurs que j’ai appris
Avec les odeurs dans notre lit
C’est-tu parce que tu as peur
De te perde que tu me pourri?
Sais-tu pourquoi?
Sais-tu, sais-tu pourquoi moi je m’emmerde chez moi?
Sais-tu, sais-tu pourquoi moi je m’enferme chez toi?
Faut tu j’te le mette dans le ventre
Tout le bonheur que tu y’as mis ?
Faut tu j’te le mette dans tête
Ce que le docteur ma repris?
Faut-elle qu’elle tache ma sueur
Les dégâts que je cache toutes les nuits?
C’est-tu parce que tu as peur
De te perdre que tu me pourri?
Sais-tu, sais-tu pourquoi moi je m’emmerde chez moi?
Sais-tu, sais-tu pourquoi moi je m’enferme chez toi?
C’est avec de l’eau de javel
Qu’on nettoie de la matière grise
Qui jam le carrousel
Infini de ma bêtise
|
||||
7. |
Problème technique
00:31
|
|||
8. |
||||
Le bal des bouchers (Mange d’la Mort)
Du jus plein les orbites
Et l'estomac sous les talons
C'est les deux pieds dans les tripes
Qu'on perd l'envie d'bouffer du cochon
Obligatoires au bal ce soir
Tous les pauvres porcs tireront au sort
Si le hasard te tire trop tard
C'est le hachoir tu dois le savoir
D'la porcherie à l'abattoir
C'est moi le méchoui
Mange donc d'la mort
Pendant que ça cuit
J'regarde encore
Mourir ma truie
Mange donc d'la mort
C'est avec la bouche pleine
Qu'il crie au viol en érection
Le tout fourré à crème
Le bal des bouchers pas de tire-bouchon
Obligatoires au bal ce soir
Tous les pauvres porcs tireront au sort
Si le hasard te tire trop tard
C'est le hachoir tu dois le savoir
D'la porcherie à l'abattoir
C'est moi le méchoui
Mange donc d'la mort
Pendant que ça cuit
J'regarde encore
Mourir ma truie
Mange donc d'la mort
Si c'est ça que t'as pour moi
J'préfère être la proie
Sur l'austère trépas
Pour y jouir aux éclats
Comme un roi qui s'débat
Dans tes bras fait comme un rat
Fais comme moi, écoute-moi
Libère-toi, coupe-toi la
coupes-toi la, coupe-toi la
et un jour tu verras
Qu'il était une fois
Est une fois de trop déjà
Un troupeau et voilà
V'là la meute aux abois
Il fait si chaud, il fait si gras
Qu'on s'en suce les dix doigts
J'te donnerais bien ce tendre bouquet de chair
Mais ces lambeaux ne sont que l'ombre d'une esquisse
Il vient de si loin qu'un décalage amer
Embaume l'air d'anciens sacrifices
|
||||
9. |
Marchand de glace
03:52
|
|||
Le marchand de glace
Ils s’accrochent au paysage
Pour échapper à leur sort
Embellissant sur leur passage
Graduellement sans savoir
D'autres entre vent et gravité
Tombent tranquillement sans se soucier
Car ils savent bien que la vérité
C'est que tout finit par tomber
Et ils me tombent dedans
Ces flocons acérés
Me coupent et glacent mon sang
De frissons de nausées
Ces cendres glacées
D'une explosion lunaire
Ces tisons givrés
Qui brûlent comme l'hiver
Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi
Qui vient d'partir c'est peut-être l'été
Le marchand de glace me tord comme le fer
Dans les flammes de son hiver
On gèle en enfer
Mon enfer de cristal
Cristal et poussière
Poussiéreuse et glaciale
Ils me rentrent dedans
Et me mordent à pleines dents
Ah comme la neige a neigé
Je ne sens plus ma tête ni mon nez
Seul le plafond est témoin
De mon amitié avec le plancher
Quand j'le supplie à deux mains
De venir l'embrasser
Mais mon plancher glissant
Comme moi est une œuvre éphémère
Qui attend le printemps
Pour fondre en même temps que la rivière
Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi
Qui vient d'partir c'est peut-être l'été
Le marchand de glace me tord comme le fer
Dans les flammes de son hiver
L'armoire poussiéreuse
Est maintenant alarmante
Et l'armée mélodieuse
Chante l'alarme larmoyante
L'arme de destruction massive
L'harmonie du soir
L'harmonica salive
Sur nos de larmes de rasoir
|
||||
10. |
Pervers ou vertueux
02:40
|
|||
Pervers ou vertueux
Sombre comme la crasse
Ou le rire de mille-et-une hyènes
L'ombre des rapaces
Font leur tournée quotidienne
Assombrissent ma carcasse
Mon cœur, mes veines
Même si c'est pas pour ma face
Que les vautours se ramènent
Partir avant que j'me pète un badtrip
Et que j'éteigne mon feu par le feu
Avant que l'acide qui m'bouffe les tripes
Se mette à pisser par mes yeux
Bourreau et victime
Ne font qu'un je le sais
Même l'aveugle et sa rétine
L'on vu avant moi
Qu'un regard humide
Peut tous nous piéger
À la merci du vide
Dans le ventre d'un carnassier
Partir avant que j'me pète un badtrip
Et que j'éteigne mon feu par le feu
Avant que l'acide qui m'bouffe les tripes
Se mette à pisser par mes yeux
Qui est à blâmer
La nature ou l'instinct?
L'un a inventé
L'autre et nourrit sa faim
J'me retrouve prisonnier
Entre des griffes de satin
Ou je suis bâillonné
Par les caresses qui souhaitent ma fin
En tant qu'ancien vautour
J'connais bien les enjeux
Je vois bien autour
Les prédateurs pris au jeu
Alors piège de velours
Pervers ou vertueux?
Saches bien que mon amour
En un battement d'ailes peut partir
Avant que j'me pète un badtrip
Et que j'éteigne mon feu par le feu
Avant que l'acide qui m'bouffe les tripes
Se mette à pisser par mes yeux
|
||||
11. |
Cancer du coeur
02:56
|
|||
Cancer du coeur
Je joue ma drôle de vie comme je joue aux dominos
Je place mes pièces avec passion et patience
Quand toutes mes cartes se sont transformées en châteaux
J'les regarde comme les saisons s'écrouler en silence
Les rivières aux poignets fêtent
Sous l'aurore les horreurs
Quand s'endort le joker, un trou dans une tête
N'est pas pire qu'un cancer du coeur
Le coeur du roi
D'la reine et du p'tit Prince
Ne viennent pas chez moi
Car ma porte et mon âme grincent
Les quatre feuilles du trèfle
Existent pour un salaud
Qui pique mes richesses
Et crache sur ma chemise à carreaux
Mon pays, mon pays c'est pas juste l'hiver
Nous avons le grand prix au saut tête première dans le trottoir
Gaz carbo dans l'auto pour faire un beau dodo
L'as au lasso dans l'garde-robe c'est l'rodéo
Les rivières aux poignets fêtent
Sous l'aurore les horreurs
Quand s'endort le joker un trou dans une tête
N'est pas pire qu'un cancer du coeur
Le coeur du roi
D'la reine et du p'tit Prince
Ne viennent pas chez moi
Car ma porte et mon âme grincent
Les quatre feuilles du trèfle
Existent pour un salaud
Qui pique mes richesses
Et crache sur ma chemise à carreaux
Un courant d'air au poignet fête
Sous l'aurore le bonheur
La lumière dans une tête
Guérit le plus obscur des coeurs
Mon coeur à moi
Pas celui de Sa Majesté
Reste chez moi dans mon pack-sac loin d'être léger
Les quatre feuilles du trèfle
Existent pour un salaud
Qu'il les pique mes richesses
Moi j'garde ma chemise à carreaux
|
||||
12. |
Voyages chloroformes
04:35
|
|||
Voyages chloroformes
Je suis l'ancre d'un vaisseau rempli de rêves
Utile que pour freiner ce drôle de voyage
Je suis l'encre qui coule tout au fond de ton être
Et noircis l'espoir d'atteindre le rivage
Mais c'est pas grave moi j'fais juste ça pour le fun
En plein naufrage, qu'est-ce qui arrive si j'm'abandonne?
Mais c'est pas grave je sais que je ne suis pas le seul homme
À voir l'épave de son chaos monotone
J'te souhaite bon voyage!
Je suis la voile d'un navire en guerre
Qui dans bataille se rend compte qui a pas d'adversaire
Un capitaine et son épée se battent contre le vent
Qui veut seulement les éloigner des récifs du temps
Mais c'est pas grave moi j'fais juste ça pour le fun
En plein naufrage, qu'est-ce qui arrive si j'm'abandonne?
Mais c'est pas grave je sais que je ne suis pas le seul homme
À voir l'épave de son chaos monotone
J'te souhaite bon voyage!
Je suis la voile, tu es le vent
Enfin quelqu'un qui m'comprend
Sont enterrés par hasard
Sur la grève d'immenses trésors
Infini comme deux miroirs
Qui se défient du regard
Un oiseau trop bête
Pour voler dans ses fables
Honteux, se cache la tête
Dans ses châteaux de sable
Il s'endort au chant des tempêtes
L'architecte solitaire
À l'abri dans sa quête
De construction de verre
Mais c'est pas grave moi j'ai fait ça pour le fun
Seul sur le rivage que maintenant j'abandonne
Mais c'est pas grave je sais que je ne suis pas le seul homme
À revenir à la nage de ses voyages chloroformes
|
||||
13. |
Cirrhose et cendrier
03:23
|
|||
Cirrhose & Cendrier
Vision pourrie vue de l'intérieur
Et fièvre festive sans lampadaires
Oui c'est d’la bile que la lune pleure
Sur leur ville de viande violée
Ils peuvent maintenant cracher en coeur
Sur Cirrhose et Cendrier
Et qu'ils l'allument leur ciel sans peur
Fiers décrocheurs solaires
Ils peuvent maintenant cracher en coeur
Sur Cirrhose et Cendrier
Ils peuvent maintenant cracher en coeur
Sur Cirrhose et Cendrier
|
||||
14. |
Fatal
04:52
|
|||
Fatal
Le matin te réveille à grands coups dans l'visage
Tu craches sur le soleil qui bave sur les nuages
T’as pu grands rayons en réserve pour assaisonner l’remède
P’t’être un bout d’poisson en conserve pour te sortir de la merde
Le matin qui te réveille il pèse c’est clair une tonne
Un cadran qui sonne si fort au salaire minimum
Fais de toi un homme d’horaire avant qu’il t’assomme
Ou crisses ton téléphone au cimetière des sans colonnes
Tu sues, tu suis, tu suces, tu sers
Ou tu viens avec moi gaspiller le grand air
On va lâcher nos jobs pour en trouver des pires
On leur volera des robes justes pour les voir sourire
On va péter les murs inviter les insectes
Enregistrer l’azur sur un tape à cassette
Sucer du rince-gueule prier de nos mains sales
Notre phase terminale enfin ça pourrait être fatal
De crier qui je suis
D’assumer l’animal
D’exciter l’appétit
Ça pourrait être fatal
De crier qui je suis
De rêver au bétail
En sueur dans mon lit
Ça pourrait être fatal
Alors tous aux abris
Car le bien et le mal
Ont tordu mon esprit
Ton diadème dans ma veste j’vais te passer ma couronne
Sur un trône rempli de promesses trop propres pour qu’on les savonne
Tu peux bouffer mes restes tant que mon frigidaire ronronne
Pendant que les dieux se blessent d’avoir inventé l’homme
Faque, on félicite le fakir avec trois clous qui l’élèvent
La bouche pleine d’biscuits soda essaye de remuer les lèvres
Terrible et terrifiant, terriblement terrestre
Comme des rats impuissants sans puces, sans peste
Sens mon cul qui se sert quand qui pige mon numéro
Pense à mon plancher flottant qui ressemble à des sables mouvants
Qui en deux temps trois mouvements fait fondre le proprio
Ces ongles sur le tableau de mes fonds insuffisants
Alors pour tenir le coup on va en prendre un certain
Et casser le cou d’une mauvaise bouteille de vin
Sucer du rince-gueule prier de nos mains sales
Notre phase terminale enfin ça pourrait être fatal
De crier qui je suis
D’assumer l’animal
D’exciter l’appétit
Ça pourrait être fatal
De crier qui je suis
De rêver au bétail
En sueur dans mon lit
Ça pourrait être fatal
Alors tous aux abris
Car le bien et le mal
Ont tordu mon esprit
|
Cirrho Rigaud, Québec
Le groupe Cirrho est dans le jus ces temps-ci. Il nage dans un rock alternatif houleux et visqueux. Ils ont les pieds trempés dans leurs chansons, c’est pourquoi ils n’ont pas le temps de répondre au téléphone. Ce groupe existe depuis environ longtemps. Il arrive que les membres de ce groupe pleurent de l’eau sale. Ils aiment jouer des chansons mélancoliques parce qu’ils sont heureux de l’être. ... more
Streaming and Download help
If you like Cirrho, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp